La corruption est un mal silencieux qui ronge la société, freine le développement et détruit la confiance entre les citoyens et leurs institutions. Pour les jeunes, comprendre ce phénomène n’est pas seulement une question de morale, c’est un enjeu d’avenir et une responsabilité. Surtout parce que le changement ne viendra pas d’ailleurs. Il commence par toi, aujourd’hui.
La corruption, un obstacle au progrès collectif.
La corruption, c’est tout acte par lequel une personne abuse de son pouvoir pour obtenir un avantage personnel, souvent au détriment de l’intérêt général. Elle peut prendre plusieurs formes : le favoritisme, la fraude, le détournement de fonds, la tricherie aux examens, ou encore le paiement d’un « service » qui devrait être gratuit.
Ces comportements, parfois banalisés, affaiblissent les institutions, découragent les efforts des personnes honnêtes et creusent les inégalités. Lorsqu’un poste, une note ou une opportunité est attribué non au mérite mais à la corruption, c’est la société tout entière qui recule.
Refuser la corruption, une question de valeurs et de courage.
Dire non à la corruption c’est avant tout un choix personnel. Car, il s’agit de refuser de « tricher pour réussir », de « payer pour avancer », ou de « fermer les yeux pour s’en sortir ». Ce refus exige du courage parce qu’il va souvent à contre-courant du vice établi en norme.
Les jeunes doivent être les premiers gardiens de l’intégrité. Cela signifie :
- défendre la transparence dans les examens, les élections, les associations et les concours ;
- dénoncer les injustices avec respect et discernement ;
- promouvoir la méritocratie et le travail bien fait.
La vraie réussite n’a de valeur que lorsqu’elle repose sur l’effort, la discipline et la probité, des qualités qui consacrent la dignité.
Agir contre la corruption, c’est devenir des acteurs du changement.
Agir, c’est transformer l’indignation en action. Les jeunes peuvent être de puissants leviers de changement s’ils s’engagent dans des initiatives concrètes : clubs de discussions à l’école, campagnes de sensibilisation, projets communautaires, débats citoyens…
L’éducation civique et morale doit aussi redevenir un espace d’apprentissage de la responsabilité. En cultivant la transparence, la solidarité et la justice, les jeunes construisent une société où l’honnêteté devient la norme.
Un Gabon intègre sera fille d’une jeunesse responsable.
Refuser la corruption, c’est défendre son avenir. C’est choisir un Gabon où le talent, l’effort et la justice priment sur le mensonge, la peur et la facilité.
Chaque jeune, par son comportement, peut être un modèle et inspirer son entourage. Ensemble, faisons du refus de la corruption un réflexe collectif, une fierté nationale et un moteur de développement durable. Une société faite de corrupteurs, de corrompus et de voleurs, d’indisciplinés, est vouée à l’échec, à la misère matérielle et intellectuelle. Barrons la route à de tels comportements.